Comment savoir si on est intolérant au gluten ?


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L’intolérance au gluten se manifeste généralement par des symptômes digestifs. Dans certains cas, la maladie cœliaque reste asymptomatique et n’entraîne que des troubles mineurs. Le diagnostic est basé sur des analyses. Pour faire disparaître ce genre de trouble, il est conseillé d’adopter un régime sans gluten. Si vous ne prenez pas des mesures alimentaires, des complications peuvent survenir. Comment savoir si on est intolérant au gluten ? Retrouvez les réponses dans cet article.

Comment se manifeste la maladie cœliaque chez le nourrisson et l’enfant ?

Pour mieux répondre à la question comment savoir si on est intolérant au gluten, sachez que l’intolérance au gluten peut concerner aussi bien les nourrissons que les enfants. Chez le nourrisson, les symptômes de l’intolérance à la gliadine n’apparaissent que quelques semaines après l’introduction du gluten dans l’alimentation. Ce changement provoque généralement une diarrhée. Cette dernière peut devenir chronique au bout de 15 jours et s’accompagne de selles abondantes. Le poids du bébé peut diminuer ou stagner en fonction de la gravité de la maladie.

Chez l’enfant, la maladie cœliaque peut se manifester par des perturbations digestives. Cela se traduit par une diarrhée chronique ou intermittente. À cela s’ajoutent des nausées, des vomissements et/ou un manque d’appétit. L’enfant peut aussi souffrir de douleurs abdominales récidivantes à cause de l’accumulation de gaz intestinaux.

Les symptômes peuvent se manifester d’une façon, appelés symptômes non digestifs. L’enfant présente un retard de croissance ou une perte de poids. Vous pouvez aussi observer une fatigue chronique, une anémie (par carence en fer), une aménorrhée, des aphtes récidivants, des réactions cutanées avec des démangeaisons et des poussées de cloques.

Les symptômes de l’intolérance au gluten chez l’adulte

Comment savoir si on est intolérant au gluten à l’âge adulte ? Chez l’adulte, le symptôme le plus courant de la maladie cœliaque est la diarrhée chronique. Chez certaines personnes, elle se manifeste par des problèmes de constipation. Chez d’autres personnes, l’intolérance au gluten se traduit par des douleurs abdominales ou un ballonnement, pouvant s’accompagner de flatulences (émission de gaz intestinaux).

Des symptômes non digestifs peuvent aussi apparaître, comme une fatigue prolongée, une anémie par carence en fer ou en vitamine B9, des aphtes récidivants, une dermatite herpétiforme, etc. Il se peut également que la personne souffre d’une fracture par ostéoporose, d’une stérilité inexpliquée ou d’une neuropathie périphérique.

Comment savoir si on est intolérant au gluten ?

Les causes de l’intolérance au gluten

Quoi qu’il en soit, il n’est pas évident d’apporter des réponses exactes à la question comment savoir si l’on est intolérant au gluten. Les symptômes peuvent être différents d’un individu à l’autre. Chez certaines personnes, l’intolérance peut rester « asymptomatique ». Ce qui peut rendre difficile le diagnostic. La plupart des personnes ignorent même qu’elles en sont atteintes. C’est ce qu’on appelle la maladie coeliaque silencieuse. Des recherches ont pu montrer que le stress sévère chronique et le burn-out contribuent à déclencher une hypersensibilité au gluten.

Cette sensibilité au gluten peut également se déclencher soudainement suite à une période de surmenage et de grande fatigue. L’effet des hormones du stress entraîne la perméabilité de l’intestin. Du coup, le gluten passe facilement la paroi de l’intestin et circule dans le sang.

En quoi consiste le traitement de la maladie cœliaque ?

Sans un traitement efficace, l’intolérance au gluten peut entraîner le cancer du tube digestif, la stérilité, l’ostéoporose, le cancer des voies aérodigestives supérieures et du foie, le retard de croissance chez l’enfant, etc.

Lorsque le médecin suspecte une intolérance au gluten chez le patient, il lui prescrit une prise de sang afin de déterminer les anticorps spécifiques de la maladie. Si l’un des membres de la famille du patient souffre des mêmes problèmes, cela va aider votre médecin à identifier la piste de l’intolérance. Si la prise de sang démontre que la personne souffre de la maladie cœliaque, le médecin va effectuer une gastroscopie avec biopsies sur la partie haute de l’intestin grêle pour confirmer le diagnostic.

Dans la majorité des cas, un régime sans gluten permet de faire disparaître les symptômes en quelques semaines et les anticorps au bout d’un an. Les tissus endommagés peuvent mettre du temps pour guérir.

En réalité, il n’existe pas encore de médicament spécifique permettant de soigner cette maladie. L’unique traitement consiste à supprimer certains aliments dans votre régime alimentaire. Il s’agit principalement du blé incluant l’amidon de blé, le boulgour, la chapelure, la farine blanche, la farine de froment, le germe de blé, les gâteaux, la semoule, la pizza, la quiche, etc. À cela s’ajoutent l’avoine, l’orge (bière), l’épeautre et le seigle.

Pour remplacer ces aliments, vous pouvez consommer du riz, du maïs, des pommes de terre ou de la fécule de pomme de terre, du soja (tofu), du sarrazin, du quinoa, du millet, du sorgho, du teff, etc.